"L'Europe malTRAITEe"!!...
131 réponses à ce sujet
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Mais Saï, je me demande vraiment si tu es sérieux!!...
Sais-tu que la construction européenne se fait dans l'opacité, sans demander l'avis des peuples?!...
Sais-tu qui est à l'origine de ce texte que l'on nous propose et que l'on ose appeler "Constitution"?!...
Sais-tu que les instances de décision échappent à la sanction des électeurs?!...
Sais-tu que cette "Constitution" valide une Banque centrale européenne bien pire que la Banque fédérale américaine?!...
Etc...
Si les aspirations du peuple étaient prises en compte, on aurait pas ce texte-piège de non retour!!...
Pour une fois que l'on peut donner son opinion sur cette construction européenne qui nuit à l'idée même d'Europe, d'Europe des peuples, d'Europe de la solidarité, etc... je ne vois vraiment pas pourquoi on ne donnerait pas notre avis!!...
Il est tant, plus que tant, de se réapproprier notre avenir... et d'en créer un pour la planète!!...
Sais-tu que la construction européenne se fait dans l'opacité, sans demander l'avis des peuples?!...
Sais-tu qui est à l'origine de ce texte que l'on nous propose et que l'on ose appeler "Constitution"?!...
Sais-tu que les instances de décision échappent à la sanction des électeurs?!...
Sais-tu que cette "Constitution" valide une Banque centrale européenne bien pire que la Banque fédérale américaine?!...
Etc...
Si les aspirations du peuple étaient prises en compte, on aurait pas ce texte-piège de non retour!!...
Pour une fois que l'on peut donner son opinion sur cette construction européenne qui nuit à l'idée même d'Europe, d'Europe des peuples, d'Europe de la solidarité, etc... je ne vois vraiment pas pourquoi on ne donnerait pas notre avis!!...
Il est tant, plus que tant, de se réapproprier notre avenir... et d'en créer un pour la planète!!...
"Je suis sorti d'une longue dépression pour ça?!...
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
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Et puis, dire que l'Europe sera à terme libérale...
Pourquoi soutenir un système voué à s'effondrer? Autant tout faire pour en sortir au plus vite, et éviter de s'effondrer avec.
Pourquoi soutenir un système voué à s'effondrer? Autant tout faire pour en sortir au plus vite, et éviter de s'effondrer avec.
tu préfères l'autodestruction à la soumission.
Mieux vaut mourir en homme libre qu'être esclave toute sa vie... Dans l'actuel, l'esclave est traîté en machine, aussi je préfère être un homme dans sa tombe qu'une machine dans son usine...
Je poste pas souvent mais çà, çà devais sortir, même si ce n'est que mon point de vue.
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Vlad ans ta fougue idéaliste, tu as oublié que j'étais un sale petit capitaliste. (tiens je fais des rimes!)
Et je sais très bien quelles sont les modalités d'institution de cette constitution.
Mais est-ce à moi de m'y opposer ? Si tout ceci fais mon jeu, pourquoi me plaindrais-je ?
Et je sais très bien quelles sont les modalités d'institution de cette constitution.
Mais est-ce à moi de m'y opposer ? Si tout ceci fais mon jeu, pourquoi me plaindrais-je ?
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Quelques points du traité qui ont pu m'interpeler :
• aucune restriction sur les mouvements de capitaux entre Etats membres et Etats tiers ;
• politique sociale menée en tenant prioritairement compte de la nécessité de maintenir la compétitivité de l'UE ;
• une seule session annuelle pour le Parlement Européen — dont le champ de débat et d'action est à notre portée, via le suffrage universel direct entre autres —, le deuxième mardi de mars ;
• mise en place de découverts bancaires pour les organes de l'UE autorisé avec les établissements publics de crédit ;
• privilèges et avantages accordés à la République fédérale d'Allemagne, à propos des taxes de transport et de l'intervention de l'Etat dans le développement des entreprises privées, pendant 5 ans minimum, en compensation de l'entrave qu'a constitué autrefois la division de l'Allemagne ;
• pas de surveillance des déficits publics et des politiques économiques pour les Etats membres dont la monnaie n'est pas l'Euro ;
• possibilité d'exercer une prestation de services dans tout Etat membre selon les conditions locales, et possibilité de libéraliser ces services au-delà des capacités prévues par la Constitution ;
• possibilité d'accords monétaires avec les pays tiers sans aucune consultation du Parlement ; [...]
Autant de points définis dans la partie III, que VGE voudrait que les citoyens ignorent au profit d'une consultation sur les seules structures et valeurs. Regrettable point du vue quand on sait que la population, certes globalement dépolitisée, est tout de même loin d'être indifférente à son sort le plus immédiat dans le cadre du fonctionnement de l'Europe ; voyez donc l'incompréhension entre Chirac et ces jeunes défendant chacun leur "champ de betteraves".
Mais les partisans du OUI sont ailleurs... et je suis intimement convaincu que la construction européenne telle qu'ils l'entrevoient n'aboutira qu'à renforcer la position économique des seuls Etats membres les plus actifs. On nous parle d'Union qui fait la force, mais il ne reste subitement plus grand chose des 25 pays lorsqu'il est question des intérêts à terme, et notamment du fameux "poids" de la France. Comment croire à une volonté d'union tandis que la Constitition prévoit d'exclure 1/3 des Etats membres à la représentation dans la Commision dès le second mandat ?
Difficile dans ces conditions pour les défenseurs du traité, de trouver meilleur argumentaire qu'un réquisitoire contre le NON et ses conséquences fabulées — à quoi bon chercher de quoi rassurer les citoyens dans un texte qui fait passer l'argent avant eux, quand on peut gagner du temps en confondant l'opinion et jouant la carte de la phobie de l'extrême-droite ?... Loin d'être dupes, les gens sont las de tout cela, et je pense à peu près comme Iluro qu'une période relativement tendue et exceptionnelle se prépare.
Je suis pour la construction d'une Europe qui favoriserait sur le plan humain un lien plus étroit entre les pays, conciliant le concept de Nations et le respect des diverses identités locales, ainsi qu'un rayonnement plus important des valeurs culturelles qui émanent de notre "vieux" continent ; à des années-lumière donc de ce qui se trame...
• aucune restriction sur les mouvements de capitaux entre Etats membres et Etats tiers ;
• politique sociale menée en tenant prioritairement compte de la nécessité de maintenir la compétitivité de l'UE ;
• une seule session annuelle pour le Parlement Européen — dont le champ de débat et d'action est à notre portée, via le suffrage universel direct entre autres —, le deuxième mardi de mars ;
• mise en place de découverts bancaires pour les organes de l'UE autorisé avec les établissements publics de crédit ;
• privilèges et avantages accordés à la République fédérale d'Allemagne, à propos des taxes de transport et de l'intervention de l'Etat dans le développement des entreprises privées, pendant 5 ans minimum, en compensation de l'entrave qu'a constitué autrefois la division de l'Allemagne ;
• pas de surveillance des déficits publics et des politiques économiques pour les Etats membres dont la monnaie n'est pas l'Euro ;
• possibilité d'exercer une prestation de services dans tout Etat membre selon les conditions locales, et possibilité de libéraliser ces services au-delà des capacités prévues par la Constitution ;
• possibilité d'accords monétaires avec les pays tiers sans aucune consultation du Parlement ; [...]
Autant de points définis dans la partie III, que VGE voudrait que les citoyens ignorent au profit d'une consultation sur les seules structures et valeurs. Regrettable point du vue quand on sait que la population, certes globalement dépolitisée, est tout de même loin d'être indifférente à son sort le plus immédiat dans le cadre du fonctionnement de l'Europe ; voyez donc l'incompréhension entre Chirac et ces jeunes défendant chacun leur "champ de betteraves".
Mais les partisans du OUI sont ailleurs... et je suis intimement convaincu que la construction européenne telle qu'ils l'entrevoient n'aboutira qu'à renforcer la position économique des seuls Etats membres les plus actifs. On nous parle d'Union qui fait la force, mais il ne reste subitement plus grand chose des 25 pays lorsqu'il est question des intérêts à terme, et notamment du fameux "poids" de la France. Comment croire à une volonté d'union tandis que la Constitition prévoit d'exclure 1/3 des Etats membres à la représentation dans la Commision dès le second mandat ?
Difficile dans ces conditions pour les défenseurs du traité, de trouver meilleur argumentaire qu'un réquisitoire contre le NON et ses conséquences fabulées — à quoi bon chercher de quoi rassurer les citoyens dans un texte qui fait passer l'argent avant eux, quand on peut gagner du temps en confondant l'opinion et jouant la carte de la phobie de l'extrême-droite ?... Loin d'être dupes, les gens sont las de tout cela, et je pense à peu près comme Iluro qu'une période relativement tendue et exceptionnelle se prépare.
Je suis pour la construction d'une Europe qui favoriserait sur le plan humain un lien plus étroit entre les pays, conciliant le concept de Nations et le respect des diverses identités locales, ainsi qu'un rayonnement plus important des valeurs culturelles qui émanent de notre "vieux" continent ; à des années-lumière donc de ce qui se trame...
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En fait, on voit bien que c'est deux visions de la vie qui s'oppose avec cette constitution.
Mais il y a un constat à faire. Aujourd'hui, l'Europe a vraiment du mal à être compétitif face aux USA et à la Chine qui monte. Le chomage augmente, bref, vous connaissez tous cela.
Il y a alors deux façons de voir les choses:
1. On utilisent les mêmes armes que les Etats-Unis et la Chine pour se battre sur le même terrain et rester compétitif. C'est une solution qui fonctionnera au détriment, évidemment, des acquis sociaux actuels.
2. L'autre solution c'est de proposer autre chose, une sorte d'alternative au libéralisme qui respecterai un peu plus les gens. Cette solution, c'est la solution idéale, et je pense que tout le monde est d'accord. Mais est-ce faisable ?
Est-ce que la France, elle seule (car tous les autres pays européens ne veulent pas de notre façon de voir les choses) peut t'elle suffisament faire bouger les choses pour bousculer la société économique actuelle ?
Il y a ceux qui croient que oui (ceux qui vont voter non), et ceux qui croient que non (et qui vont voter oui). Quel que soit le camp choisi, il faut chacun prendre ses responsabilités et assumer ce qui se passera pour la France dans le futur.
Moi j'ai fais mon choix, mais je ne vous dirais pas lequel
Mais il y a un constat à faire. Aujourd'hui, l'Europe a vraiment du mal à être compétitif face aux USA et à la Chine qui monte. Le chomage augmente, bref, vous connaissez tous cela.
Il y a alors deux façons de voir les choses:
1. On utilisent les mêmes armes que les Etats-Unis et la Chine pour se battre sur le même terrain et rester compétitif. C'est une solution qui fonctionnera au détriment, évidemment, des acquis sociaux actuels.
2. L'autre solution c'est de proposer autre chose, une sorte d'alternative au libéralisme qui respecterai un peu plus les gens. Cette solution, c'est la solution idéale, et je pense que tout le monde est d'accord. Mais est-ce faisable ?
Est-ce que la France, elle seule (car tous les autres pays européens ne veulent pas de notre façon de voir les choses) peut t'elle suffisament faire bouger les choses pour bousculer la société économique actuelle ?
Il y a ceux qui croient que oui (ceux qui vont voter non), et ceux qui croient que non (et qui vont voter oui). Quel que soit le camp choisi, il faut chacun prendre ses responsabilités et assumer ce qui se passera pour la France dans le futur.
Moi j'ai fais mon choix, mais je ne vous dirais pas lequel
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Moi j'ai trouvé ce que je vais voté : Oui mais non (ou non mais oui) XD
Perfecto, et voici Eïlize celle qui désormais me représentera en avatar.
Vous savez quoi ? Ecrire une histoire 100 % sois même c'est plus dur que d'adapté un truc qui existe déjà même si on est plus libre.
Vous savez quoi ? Ecrire une histoire 100 % sois même c'est plus dur que d'adapté un truc qui existe déjà même si on est plus libre.
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Pisuké, il est clair que ce texte va à l'encontre de ce que tu souhaites puisqu'il ne parle que de "concurrence libre et non faussée" et non de solidarité!!...
Pour moi, la solidarité est une valeur PRIMORDIALE!!...
Je pense que l'une des choses les plus révélatrices de la nature anti-citoyenne de ce texte est ce qui concerne la Banque centrale européenne (Déjà, qu'est-ce que ça vient foutre dans un texte que l'on appelle "Constitution"?!...):
- autonome (donc, échappe à tout contrôle des Etats),
- aucune contrainte concernant l'emploi, contrairement à celle américaine!!...
Mais enfin, y'en a tellement d'autres d'abérations dans ce texte...
Pour moi, la solidarité est une valeur PRIMORDIALE!!...
Je pense que l'une des choses les plus révélatrices de la nature anti-citoyenne de ce texte est ce qui concerne la Banque centrale européenne (Déjà, qu'est-ce que ça vient foutre dans un texte que l'on appelle "Constitution"?!...):
- autonome (donc, échappe à tout contrôle des Etats),
- aucune contrainte concernant l'emploi, contrairement à celle américaine!!...
Mais enfin, y'en a tellement d'autres d'abérations dans ce texte...
Edité le 23/04/05 18:54
"Je suis sorti d'une longue dépression pour ça?!...
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
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Moi j'ai trouvé ce que je vais voté : Oui mais non (ou non mais oui) XD
Dans ce cas, il te faut voter blanc, non ?
“Sonic 2006 is both the most challenged and challenging Sonic game ever put to market, and it is one of the most misunderstood commercial videogames of the 2000s.”
— Zolani Stewart
— Zolani Stewart
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Ca me fait penser à la position débile de la motion majoritaire du P.S. (qui n'a d'ailleurs de majoritaire que le nom car les derniers chiffres donnaient 62 ou 66% des sympathisants P.S. pour le NON il y a 2 jours!!...) : OUI MAIS... comme si on votait OUI MAIS à un référundum... surtout quand son slogan est FRANCHEMENT OUI!!...
Encore un foutage de gueule supplémentaire de la motion principale du P.S.!!...
En parlant du P.S., il y a encore un membre du Conseil national qui a sorti un livre en faveur du NON:
UNE CONSTITUTION CONTRE LA DEMOCRATIE? PORTRAIT D'UNE EUROPE DEPOLITISEE, par Paul Alliès, qui est aussi professeur de science politique à l'université de Montpellier!!...
Encore un foutage de gueule supplémentaire de la motion principale du P.S.!!...
En parlant du P.S., il y a encore un membre du Conseil national qui a sorti un livre en faveur du NON:
UNE CONSTITUTION CONTRE LA DEMOCRATIE? PORTRAIT D'UNE EUROPE DEPOLITISEE, par Paul Alliès, qui est aussi professeur de science politique à l'université de Montpellier!!...
"Je suis sorti d'une longue dépression pour ça?!...
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
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Je te rassure,ça va faire depuis le début que j'en ai entendu parlé que je veux voter Non.
Il faut dire qu'étant un type parfaitement insupportable je suis déjà contre l'europe car on est pas fichu de tous s'entendre correctement et en plus avant de vouloir aider les autres faudrais que l'on soit fichu de rétablir notre propre pays.
Y' a qu'une solution il faut m'élire président, je nomme Vlad premier ministre illico et on rétablira notre pays en éliminant les injustice, et toutes les conneries monstre que notre pays peut faire, on va supprimer les payes énorme de ministre ainsi que tout les privilèges des riches,et montré au monde qu'un pays si il est bien gouverné peut devenir très fort sans écrasé les petite gens.
Houlalalala et voilà mes ambitions ont pris le dessus, je suis désolé ^^;
Il faut dire qu'étant un type parfaitement insupportable je suis déjà contre l'europe car on est pas fichu de tous s'entendre correctement et en plus avant de vouloir aider les autres faudrais que l'on soit fichu de rétablir notre propre pays.
Y' a qu'une solution il faut m'élire président, je nomme Vlad premier ministre illico et on rétablira notre pays en éliminant les injustice, et toutes les conneries monstre que notre pays peut faire, on va supprimer les payes énorme de ministre ainsi que tout les privilèges des riches,et montré au monde qu'un pays si il est bien gouverné peut devenir très fort sans écrasé les petite gens.
Houlalalala et voilà mes ambitions ont pris le dessus, je suis désolé ^^;
Perfecto, et voici Eïlize celle qui désormais me représentera en avatar.
Vous savez quoi ? Ecrire une histoire 100 % sois même c'est plus dur que d'adapté un truc qui existe déjà même si on est plus libre.
Vous savez quoi ? Ecrire une histoire 100 % sois même c'est plus dur que d'adapté un truc qui existe déjà même si on est plus libre.
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on va supprimer les payes énorme de ministre ainsi que tout les privilèges des riches,et montré au monde qu'un pays si il est bien gouverné peut devenir très fort sans écrasé les petite gens.
Tu vas surtout montrer comment faire partir un max de riches en un minimum de temps
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Le mieux serait encore de leur couper la tête avant qu'ils n'aient le temps de fuir le pays.
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Moi j'ai fais mon choix, mais je ne vous dirais pas lequel Wink
j'aimerais un peu plus d'engagement de la part de notre webmaster!!
car on est pas fichu de tous s'entendre correctement et en plus avant de vouloir aider les autres faudrais que l'on soit fichu de rétablir notre propre pays.
euh...le but de l'europe c'est pas d'élever la Lituanie au même niveau que la France...
Le mieux serait encore de leur couper la tête avant qu'ils n'aient le temps de fuir le pays.
c'est toujours les mêmes qui trinquent, merde, mettons les pauvres à contributiuon pour une fois!
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Elever la Lituanie au niveau de la France?!...
En arriver à écrire des choses pareilles!!...
Alors là, je te conseille plus que jamais la lecture de ce livre qui, après avoir reçu le prix des Amis du Monde Diplomatique, vient de ressortir dans une 3e édition encore enrichie... notamment sur le Traité établissant une Constitution:
EUROPE, LA TRAHISON DES ELITES
par Raoul-Marc JENNAR
Editions FAYART
Bourdieu/Jennar, ça rétablit des vérités, tu verras!!...
En arriver à écrire des choses pareilles!!...
Alors là, je te conseille plus que jamais la lecture de ce livre qui, après avoir reçu le prix des Amis du Monde Diplomatique, vient de ressortir dans une 3e édition encore enrichie... notamment sur le Traité établissant une Constitution:
EUROPE, LA TRAHISON DES ELITES
par Raoul-Marc JENNAR
Editions FAYART
Bourdieu/Jennar, ça rétablit des vérités, tu verras!!...
"Je suis sorti d'une longue dépression pour ça?!...
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
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Elever la Lituanie au niveau de la France?!...
En arriver à écrire des choses pareilles!!...
Je ne sais pas où tu m'as vu avoir écrit que le but de l'Europe était d'élever la Lituanie au même niveau que la France.
En fait je disais exactement le contraire mais bon...
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Excuse-moi... j'avais cru sur le coupo à une interro-négation... mais sans ponctuation adéquate!!...
O : )=
C'est le surmenage... ça fait 4 jours non-stop que je m'active partout, avec d'autres, dans cette campagne et que l'on fait 1000 et une choses!!...
D'ailleurs, je suis très content car demain débute à Amiens le premier Forum Social Local, initié par ATTAC, pour une durée d'une semaine... et aussi, pour la venue de Raoul-Marc JENNAR, les médias commencent à s'intéresser à ce personnage-puits de savoir et FRANCE 3 téléphone à la maison pour savoir si la chaîne peut obtenir une interview!!...
Déjà qu'hier elle a fait un reportage sur ATTAC dans le cadre du F.S.L.!!...
Bon, un reportage-télé à la con avec pas de temps pour répondre à une question... mais un reportage quand même!!...
O : )=
O : )=
C'est le surmenage... ça fait 4 jours non-stop que je m'active partout, avec d'autres, dans cette campagne et que l'on fait 1000 et une choses!!...
D'ailleurs, je suis très content car demain débute à Amiens le premier Forum Social Local, initié par ATTAC, pour une durée d'une semaine... et aussi, pour la venue de Raoul-Marc JENNAR, les médias commencent à s'intéresser à ce personnage-puits de savoir et FRANCE 3 téléphone à la maison pour savoir si la chaîne peut obtenir une interview!!...
Déjà qu'hier elle a fait un reportage sur ATTAC dans le cadre du F.S.L.!!...
Bon, un reportage-télé à la con avec pas de temps pour répondre à une question... mais un reportage quand même!!...
O : )=
"Je suis sorti d'une longue dépression pour ça?!...
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Zor
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Vous en pensez quoi de Lionel Jospin qui va faire son show pour le oui ? (où l'a deja fait, je sais plus, d'ailleurs, je m'en fou, je peu pas voter ... Je suis ça de loin.)
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Je n'ai absolument pas rergardé, mais je pense que c'était tout à fait convenu et mensonger... hier, j'étais à une conférence de Raoul-Marc JENNAR, dan sune salle archi-comble... avec des élus du PS et des Verts pro-OUI qui sont repartis la queue entre les jambes car ils n'avaient plus rien à répondre face aux réponses de M. JENNAR... j'ai même appris de nouvelles horreurs dans les annexes que je n'ai pas fini de lire... notamment sur les morts pendant les répressions des manifestations!!...
Bon, je retourne à l'une de ses deux Conférences ce soir... parole de Conne!!...
Edith: Ah oui, un tout petit truc: M. JENNAR nous a aussi appris que, bien évidemment, les chiffres des sondages sont truqués et qu'il a eu accès aux vrais, directement par les spécialistes qui les font... et bien actuellement le NON avoisinne les 60% (avec une très très nette dominante du NON de Gauche en plus!!...)... mais l'écart est réduit entre le NON et le OUI lorsqu'ils sont publiés dans les médias afin de ne pas décourager les partisans du OUI... n'est-ce pas beau et transparent comme principe?!...
De même, la théorie du "chaos" et de "la fin de l'Union européenne" en cas de victoire du NON est d'autant plus mensongère que les milieux autorisés, qui ont connaissance de la forte probabilité de victoire du NON en France déjà, planchent déjà sur 3 autres projets pour remplacer ce Traité"!!...
Bon, je retourne à l'une de ses deux Conférences ce soir... parole de Conne!!...
Edith: Ah oui, un tout petit truc: M. JENNAR nous a aussi appris que, bien évidemment, les chiffres des sondages sont truqués et qu'il a eu accès aux vrais, directement par les spécialistes qui les font... et bien actuellement le NON avoisinne les 60% (avec une très très nette dominante du NON de Gauche en plus!!...)... mais l'écart est réduit entre le NON et le OUI lorsqu'ils sont publiés dans les médias afin de ne pas décourager les partisans du OUI... n'est-ce pas beau et transparent comme principe?!...
De même, la théorie du "chaos" et de "la fin de l'Union européenne" en cas de victoire du NON est d'autant plus mensongère que les milieux autorisés, qui ont connaissance de la forte probabilité de victoire du NON en France déjà, planchent déjà sur 3 autres projets pour remplacer ce Traité"!!...
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Zor
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Je vous fais un petit résumé de ce qu'a dit Jospin: "Si vous dites non, c'est que vous êtes contre l'Europe ! Les non qui aiment l'Europe ça n'existe pas !"
Merci Jospin de nous prendre pour des cons...
Merci Jospin de nous prendre pour des cons...
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J'ai trouvé Jospin assez sec et professoral : il n'a fait que résumer les arguments ouistes employés par la gauche. Mais il ne faut pas négliger cette intervention qui intervient en même temps qu'Airbus et que les réponeses de l'UE face au textile chinois, ... La propagande est en marche, la dernière étape sera la ratification par l'Allemagne de la Constitution quelques jours avant le referendum.
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Je vous mets ici un petit texte que je viens de lire et que je trouve plutôt intéressant:
L'édification de l'Union devrait reposer sur un noyau dur communautaire européen.
Au-delà du oui et du non
Par René PASSET
mardi 15 mars 2005
Au lendemain de la guerre, en créant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (1951), puis la Communauté européenne (1957), six nations (1) unissaient leur destin. A cette fin, elles ne se contentaient pas de supprimer les obstacles à la circulation des personnes, des marchandises et des capitaux, à l'intérieur du Marché commun qui les réunissait et elles ne réduisaient pas celui-ci à un espace de libre-échange : la régulation publique et l'intérêt général y avaient leur place. Elles s'attaquaient à la réduction des disparités interrégionales et à l'harmonisation progressive des institutions à l'intérieur de l'espace communautaire. Elles mettaient en place une barrière tarifaire commune semblable à la membrane d'une cellule vivante qui consacre l'identité de cette dernière dans son environnement, en même temps qu'elle régule ses échanges avec l'extérieur. Cette phase constructive aura été une période de grands progrès économiques et sociaux impulsés par le développement des échanges intracommunautaires et par la coopération des structures publiques et privées agissant en complémentarité.
L'adhésion de la Grande-Bretagne, en 1973, introduisait le ver dans le fruit. Dans les années 1980, le célèbre «I want my money back !» de madame Thatcher révélait le niveau d'élévation auquel atteindrait son ambition européenne. Dans cette ligne, en 1992, le sommet de Maastricht, substituant l'«Union» à la «Communauté», consacrait la primauté des impératifs du libre-échange sur ceux du rapprochement des peuples.
L'établissement, en 1999, d'une monnaie unique aurait pu constituer le signal d'un nouveau départ. L'objectif clairement exprimé par Jacques Delors qui avait voulu et préparé cette réalisation était de créer les conditions rendant inéluctable l'unification politique et sociale de l'Europe. Car, à partir du moment où un espace monétaire était créé, il devenait évident que la disparité des conditions sociales et des systèmes fiscaux susciterait des distorsions de compétitivité. Si l'on avait vraiment voulu poursuivre la construction communautaire, c'est par le social et le fiscal que seraient passées les nouvelles priorités... sans oublier évidemment le politique ; mais la voie indiquée par l'ancien président n'a pas été suivie. L'édification de l'Europe des peuples exigeait la consolidation des coopérations institutionnelles ; celle des intérêts économiques privilégiait l'extension d'un espace de libre-échange. Le grand élargissement de l'année 2004 montre bien laquelle de ces deux options l'a emporté.
L'introduction de nouvelles et graves disparités de développement n'allait pas manquer de déclencher un chantage aux délocalisations au détriment des salariés des nations les plus favorisées. Sans même invoquer la directive Bolkestein aux impacts controversés, il est clair que l'harmonisation ne s'effectuera plus vers le haut par la loi et la solidarité, mais vers le bas par la concurrence et les délocalisations. Nous sommes aux antipodes du projet communautaire originel.
Ce n'est pas à vingt-cinq que l'on trouvera la volonté et la convergence des ambitions qui permettraient de renverser cette évolution. Mais, le retour à l'esprit des origines, que le grand nombre ne saurait effectuer, quelques nations peuvent le réaliser : à la limite l'Allemagne et la France seules feraient «le poids», mais on souhaite que d'autres, comme la Belgique, l'Espagne et une Italie non berlusconienne, participent à l'entreprise. Reprendre le projet communautaire : les harmonisations nécessaires politiques, sociales, fiscales ne devraient pas relever de l'impossible entre nations à niveau de développement comparable. Le «principe de subsidiarité», correctement appliqué, impliquerait que l'on mette en commun tout et uniquement ce que l'on a en commun et que soit laissé à la responsabilité de chaque niveau d'organisation ce qui le concerne exclusivement. L'existence d'un tel «noyau dur communautaire» au coeur d'une zone plus large de coopérations privilégiées constituée par l'Union actuelle, faciliterait la solution de nombreuses difficultés comme, par exemple, l'adhésion à cette dernière de pays géographiquement extra-européens.
Loin de s'ouvrir à cette perspective, le projet de Constitution s'attache hélas essentiellement à couler dans le bronze les principes fondamentaux du néolibéralisme le plus pur. Ce n'est pas la suppression des obstacles intérieurs à l'espace européen minimum à attendre d'une Union économique qui est en cause ici, mais les mesures de type idéologique qui l'accompagnent. Le projet, en effet, établit comme norme «le principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre» (III-177 et 178), s'imposant même «aux services publics d'intérêt économique général», (III-166) notion substituée à celle de «service public» comme s'il n'y avait d'intérêt général qu'économique (quid de l'éducation, la santé, la culture ?) ; il affirme l'objectif de libéralisation de ces services (III-147) à propos duquel les Etats sont expressément invités à aller au-delà des obligations du traité (III-148) ; consacre l'indépendance de la Banque centrale (I-30-3) comme s'il revenait à l'instrument de définir ses propres finalités ; décrète la suppression progressive de toute restriction ou barrière aux échanges internationaux et investissements étrangers directs (III-314) ; et bien sûr, proclame la sacro-sainte liberté de circulation des capitaux à travers le monde (III-156). Rien de comparable, en revanche, concernant les droits sociaux, sinon des affirmations de principe que n'accompagne aucune disposition concrète ; et quelques régressions aussi du moins par rapport au droit français comme par exemple : le «droit au travail» remplacé par de quelconques «droit de travailler» et «liberté de chercher un emploi, de travailler...» (II-75), (le droit devenant une autorisation, belle conquête...), la limitation du temps de travail quotidien ou hebdomadaire faisant place à une vague «limitation de la durée maximale du travail» (II-91) qui peut fort bien être établie sur l'année... rejoignant ainsi une position patronale qui a une tout autre portée sociale, etc.
Une constitution est conçue pour définir un cadre durable dans lequel se déroulera le jeu des institutions et non pour déterminer le contenu des politiques. Dans une démocratie, elle est même faite pour permettre l'alternance de ces dernières. Ce n'est pas ce que fait le projet actuel, qui, de plus, s'attache à rendre ses choix irréversibles. Sans entrer dans le détail d'une procédure extrêmement lourde, notons que l'article IV-443 stipule que toute modification ne pourra entrer en vigueur qu'après avoir été ratifiée par tous les Etats membres. Selon une variante dite «simplifiée», le Conseil européen doit statuer à l'unanimité et l'opposition d'un seul parlement national suffit à la mettre en échec. Ceci, dans une Europe à vingt-cinq, aboutit pratiquement à décourager toute velléité de révision.
Alors une dernière question se pose : les «coopérations renforcées» que prévoit le projet ne constitueraient-elles pas le moyen d'édifier le «noyau dur communautaire» que nous appelons de nos voeux ? Visiblement, le texte n'est pas fait pour cela : il exclut de ces coopérations tous les «domaines de compétence exclusive et de la politique étrangère et de sécurité commune» (III-419-1) ; elles doivent être ouvertes à tous ; elles requièrent la participation d'au moins un tiers des membres de l'Union ; au terme d'un véritable parcours du combattant exigeant l'intervention de la Commission, du Parlement européen et du Conseil, l'autorisation ne peut être accordée que par décision de ce dernier «statuant à l'unanimité» (III-419-2). La cause est entendue : le texte rend chimérique toute coopération renforcée autre que technique... a fortiori au sens où nous l'entendons.
Aurait-on voulu élever une politique économique au rang de dogme constitutionnel dont il sera pratiquement impossible de la déloger tout en refusant la même consécration aux droits sociaux qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Sachant que la Constitution et le droit de l'Union «priment le droit des Etats membres» (I-6), voilà une façon «élégante» de régler souverainement des questions qui restent fortement débattues au plan national. Du point de vue économique, ce n'est pas de la construction de l'Europe qu'il s'agit, mais du néolibéralisme érigé au rang de religion officielle. Et cela ressemble fort à une mort silencieuse et programmée de l'idéal qui inspirait les institutions initiales. Au moment où les problèmes de tout ordre écologique, géopolitique, social qui se posent au monde, appelleraient plus que jamais la présence stabilisatrice d'une Europe forte et cohérente, ceux qui ont pris la responsabilité de ce détournement d'objectifs assument une lourde responsabilité devant l'histoire.
Une question se posera inéluctablement demain : quel projet de substitution proposerons-nous si le non l'emporte ? Et pour quels dépassements continuerons-nous à lutter si c'est le oui ? Si l'appartenance à une même famille politique a un sens, la gauche, aujourd'hui divisée sur le vote, doit pouvoir se retrouver sur un projet constructif sans lequel la dilution libre-échangiste poursuivra son chemin. Ce n'est que par le haut et en construisant ensemble l'avenir que l'on évitera les fractures durables... alors que se rapprochent d'autres échéances. Et, au-delà de cette considération, il est grand temps pour l'Europe de retrouver la voie de l'ambition communautaire.
(1) La France, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Par René Passet, professeur émérite à l'université Paris-I et auteur de l'Illusion néolibérale (Flammarion).
L'édification de l'Union devrait reposer sur un noyau dur communautaire européen.
Au-delà du oui et du non
Par René PASSET
mardi 15 mars 2005
Au lendemain de la guerre, en créant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (1951), puis la Communauté européenne (1957), six nations (1) unissaient leur destin. A cette fin, elles ne se contentaient pas de supprimer les obstacles à la circulation des personnes, des marchandises et des capitaux, à l'intérieur du Marché commun qui les réunissait et elles ne réduisaient pas celui-ci à un espace de libre-échange : la régulation publique et l'intérêt général y avaient leur place. Elles s'attaquaient à la réduction des disparités interrégionales et à l'harmonisation progressive des institutions à l'intérieur de l'espace communautaire. Elles mettaient en place une barrière tarifaire commune semblable à la membrane d'une cellule vivante qui consacre l'identité de cette dernière dans son environnement, en même temps qu'elle régule ses échanges avec l'extérieur. Cette phase constructive aura été une période de grands progrès économiques et sociaux impulsés par le développement des échanges intracommunautaires et par la coopération des structures publiques et privées agissant en complémentarité.
L'adhésion de la Grande-Bretagne, en 1973, introduisait le ver dans le fruit. Dans les années 1980, le célèbre «I want my money back !» de madame Thatcher révélait le niveau d'élévation auquel atteindrait son ambition européenne. Dans cette ligne, en 1992, le sommet de Maastricht, substituant l'«Union» à la «Communauté», consacrait la primauté des impératifs du libre-échange sur ceux du rapprochement des peuples.
L'établissement, en 1999, d'une monnaie unique aurait pu constituer le signal d'un nouveau départ. L'objectif clairement exprimé par Jacques Delors qui avait voulu et préparé cette réalisation était de créer les conditions rendant inéluctable l'unification politique et sociale de l'Europe. Car, à partir du moment où un espace monétaire était créé, il devenait évident que la disparité des conditions sociales et des systèmes fiscaux susciterait des distorsions de compétitivité. Si l'on avait vraiment voulu poursuivre la construction communautaire, c'est par le social et le fiscal que seraient passées les nouvelles priorités... sans oublier évidemment le politique ; mais la voie indiquée par l'ancien président n'a pas été suivie. L'édification de l'Europe des peuples exigeait la consolidation des coopérations institutionnelles ; celle des intérêts économiques privilégiait l'extension d'un espace de libre-échange. Le grand élargissement de l'année 2004 montre bien laquelle de ces deux options l'a emporté.
L'introduction de nouvelles et graves disparités de développement n'allait pas manquer de déclencher un chantage aux délocalisations au détriment des salariés des nations les plus favorisées. Sans même invoquer la directive Bolkestein aux impacts controversés, il est clair que l'harmonisation ne s'effectuera plus vers le haut par la loi et la solidarité, mais vers le bas par la concurrence et les délocalisations. Nous sommes aux antipodes du projet communautaire originel.
Ce n'est pas à vingt-cinq que l'on trouvera la volonté et la convergence des ambitions qui permettraient de renverser cette évolution. Mais, le retour à l'esprit des origines, que le grand nombre ne saurait effectuer, quelques nations peuvent le réaliser : à la limite l'Allemagne et la France seules feraient «le poids», mais on souhaite que d'autres, comme la Belgique, l'Espagne et une Italie non berlusconienne, participent à l'entreprise. Reprendre le projet communautaire : les harmonisations nécessaires politiques, sociales, fiscales ne devraient pas relever de l'impossible entre nations à niveau de développement comparable. Le «principe de subsidiarité», correctement appliqué, impliquerait que l'on mette en commun tout et uniquement ce que l'on a en commun et que soit laissé à la responsabilité de chaque niveau d'organisation ce qui le concerne exclusivement. L'existence d'un tel «noyau dur communautaire» au coeur d'une zone plus large de coopérations privilégiées constituée par l'Union actuelle, faciliterait la solution de nombreuses difficultés comme, par exemple, l'adhésion à cette dernière de pays géographiquement extra-européens.
Loin de s'ouvrir à cette perspective, le projet de Constitution s'attache hélas essentiellement à couler dans le bronze les principes fondamentaux du néolibéralisme le plus pur. Ce n'est pas la suppression des obstacles intérieurs à l'espace européen minimum à attendre d'une Union économique qui est en cause ici, mais les mesures de type idéologique qui l'accompagnent. Le projet, en effet, établit comme norme «le principe d'une économie de marché ouverte où la concurrence est libre» (III-177 et 178), s'imposant même «aux services publics d'intérêt économique général», (III-166) notion substituée à celle de «service public» comme s'il n'y avait d'intérêt général qu'économique (quid de l'éducation, la santé, la culture ?) ; il affirme l'objectif de libéralisation de ces services (III-147) à propos duquel les Etats sont expressément invités à aller au-delà des obligations du traité (III-148) ; consacre l'indépendance de la Banque centrale (I-30-3) comme s'il revenait à l'instrument de définir ses propres finalités ; décrète la suppression progressive de toute restriction ou barrière aux échanges internationaux et investissements étrangers directs (III-314) ; et bien sûr, proclame la sacro-sainte liberté de circulation des capitaux à travers le monde (III-156). Rien de comparable, en revanche, concernant les droits sociaux, sinon des affirmations de principe que n'accompagne aucune disposition concrète ; et quelques régressions aussi du moins par rapport au droit français comme par exemple : le «droit au travail» remplacé par de quelconques «droit de travailler» et «liberté de chercher un emploi, de travailler...» (II-75), (le droit devenant une autorisation, belle conquête...), la limitation du temps de travail quotidien ou hebdomadaire faisant place à une vague «limitation de la durée maximale du travail» (II-91) qui peut fort bien être établie sur l'année... rejoignant ainsi une position patronale qui a une tout autre portée sociale, etc.
Une constitution est conçue pour définir un cadre durable dans lequel se déroulera le jeu des institutions et non pour déterminer le contenu des politiques. Dans une démocratie, elle est même faite pour permettre l'alternance de ces dernières. Ce n'est pas ce que fait le projet actuel, qui, de plus, s'attache à rendre ses choix irréversibles. Sans entrer dans le détail d'une procédure extrêmement lourde, notons que l'article IV-443 stipule que toute modification ne pourra entrer en vigueur qu'après avoir été ratifiée par tous les Etats membres. Selon une variante dite «simplifiée», le Conseil européen doit statuer à l'unanimité et l'opposition d'un seul parlement national suffit à la mettre en échec. Ceci, dans une Europe à vingt-cinq, aboutit pratiquement à décourager toute velléité de révision.
Alors une dernière question se pose : les «coopérations renforcées» que prévoit le projet ne constitueraient-elles pas le moyen d'édifier le «noyau dur communautaire» que nous appelons de nos voeux ? Visiblement, le texte n'est pas fait pour cela : il exclut de ces coopérations tous les «domaines de compétence exclusive et de la politique étrangère et de sécurité commune» (III-419-1) ; elles doivent être ouvertes à tous ; elles requièrent la participation d'au moins un tiers des membres de l'Union ; au terme d'un véritable parcours du combattant exigeant l'intervention de la Commission, du Parlement européen et du Conseil, l'autorisation ne peut être accordée que par décision de ce dernier «statuant à l'unanimité» (III-419-2). La cause est entendue : le texte rend chimérique toute coopération renforcée autre que technique... a fortiori au sens où nous l'entendons.
Aurait-on voulu élever une politique économique au rang de dogme constitutionnel dont il sera pratiquement impossible de la déloger tout en refusant la même consécration aux droits sociaux qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Sachant que la Constitution et le droit de l'Union «priment le droit des Etats membres» (I-6), voilà une façon «élégante» de régler souverainement des questions qui restent fortement débattues au plan national. Du point de vue économique, ce n'est pas de la construction de l'Europe qu'il s'agit, mais du néolibéralisme érigé au rang de religion officielle. Et cela ressemble fort à une mort silencieuse et programmée de l'idéal qui inspirait les institutions initiales. Au moment où les problèmes de tout ordre écologique, géopolitique, social qui se posent au monde, appelleraient plus que jamais la présence stabilisatrice d'une Europe forte et cohérente, ceux qui ont pris la responsabilité de ce détournement d'objectifs assument une lourde responsabilité devant l'histoire.
Une question se posera inéluctablement demain : quel projet de substitution proposerons-nous si le non l'emporte ? Et pour quels dépassements continuerons-nous à lutter si c'est le oui ? Si l'appartenance à une même famille politique a un sens, la gauche, aujourd'hui divisée sur le vote, doit pouvoir se retrouver sur un projet constructif sans lequel la dilution libre-échangiste poursuivra son chemin. Ce n'est que par le haut et en construisant ensemble l'avenir que l'on évitera les fractures durables... alors que se rapprochent d'autres échéances. Et, au-delà de cette considération, il est grand temps pour l'Europe de retrouver la voie de l'ambition communautaire.
(1) La France, l'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Par René Passet, professeur émérite à l'université Paris-I et auteur de l'Illusion néolibérale (Flammarion).
"Je suis sorti d'une longue dépression pour ça?!...
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
Cette soit-disant bataille pue à plein nez!!..."
Zor
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Moi tout ce que je sais c'est que je vote non...
les politiciens tendent plus à vouloir s'enrichir "eux".
qu'à penser à "la france".
et notamment la france "d'en bas"...
la france d'en bas c'est quoi ? pour un politicien ?
c'est des cons qu'il faut toujours prendre pour des cons...
pour moi ce n'est pas en s'ouvrant à l'europe que les problèmes interne de la France vont s'arranger...
il faudrait d'abord qu'il règlent les problèmes de chomages...
et de délocalisation divers...
je suis bien placée pour savoir ce qu'est la délocalisation ca rle boulot que je faisait il y a 2 ans ets maintenant fait par des tunisiens qui gagnent 200 euros.
et APRES seulement faire un référendeur mieux que ça.
--
mais bon c'est clair que la société humaine n'est pas "idéale"
c'est comme le lundi de pentecote, GRRRRRRR
moi en tout cas j'irai voter
d'ailleurs faudra que je quitte l'epita quelques heures pour le faire <_<
les politiciens tendent plus à vouloir s'enrichir "eux".
qu'à penser à "la france".
et notamment la france "d'en bas"...
la france d'en bas c'est quoi ? pour un politicien ?
c'est des cons qu'il faut toujours prendre pour des cons...
pour moi ce n'est pas en s'ouvrant à l'europe que les problèmes interne de la France vont s'arranger...
il faudrait d'abord qu'il règlent les problèmes de chomages...
et de délocalisation divers...
je suis bien placée pour savoir ce qu'est la délocalisation ca rle boulot que je faisait il y a 2 ans ets maintenant fait par des tunisiens qui gagnent 200 euros.
et APRES seulement faire un référendeur mieux que ça.
--
mais bon c'est clair que la société humaine n'est pas "idéale"
c'est comme le lundi de pentecote, GRRRRRRR
moi en tout cas j'irai voter
d'ailleurs faudra que je quitte l'epita quelques heures pour le faire <_<
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Moi idem même avis que Solly,sauf que moi, bah je vais pas quitter l'épita pour aller voter car c'est un peu loin,alors hop procuration,moi c'est déjà tout prêt ma soeur à reçus aujourd'hui le papier pour aller voter à ma place d'un NON bien senti.
Perfecto, et voici Eïlize celle qui désormais me représentera en avatar.
Vous savez quoi ? Ecrire une histoire 100 % sois même c'est plus dur que d'adapté un truc qui existe déjà même si on est plus libre.
Vous savez quoi ? Ecrire une histoire 100 % sois même c'est plus dur que d'adapté un truc qui existe déjà même si on est plus libre.
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Moi tout ce que je sais c'est que je vote non...
les politiciens tendent plus à vouloir s'enrichir "eux".
qu'à penser à "la france".
et notamment la france "d'en bas"...
Si les politiciens avaient envie de s'enrichir, ile ne feraient pas de politique. La politique est bien mal payé pour le niveaux d'étude qu'elle exige.
C'est dommage de sortir ce genre de phrase toute faite, surtout quand elles sont fausses.